Privilège - Spectacle vivant
Privilège - Spectacle vivant

inimitable laurent gerra à retrouver dès juin 2022 !
jeudi 16 juin - 20h00
vendredi 17 juin - 20h30
l’histoire | 350 000 personnes l’ont vu : le public goûte sans modération ce one-man-show qui au départ était destiné à fêter les 50 ans de l’humoriste.
Quatre ans après, Laurent Gerra continue de tourner avec ce spectacle qu’il remanie au fil du temps, l’actualité ne manquant pas de lui tendre des perches.
Sur scène, durant plus de deux heures, il ne s’économise pas. Sa « nouvelle cuvée » fait le plein d’imitations avec 70 voix différentes.
S’il est devenu le comique le plus populaire de France c’est parce qu’il est le Lucky Luke de l’humour qui imite plus vite que son ombre.
Pour les besoins d’un sketch il ajoute une nouvelle voix à son répertoire (Jean Castex), un nouveau figurant (Olivier Véran), un nouveau sujet (le Covid-19), une nouvelle blague (le variant berrichon) et la légende du Macronavirus est en marche !
Gerra ne s’interdit pas grandchose, et sait faire rire des puissants ou de nos peurs.
Seul en scène, il fait tenir l’époque dans un miroir de poche. Et comme en France tout finit par des chansons, il consacre la dernière partie de son show au music-hall en reprenant avec bonheur des standards de Trenet, Montand ou Ferrat.

une star planétaire de l’électro à l’opéra
jeudi 29 septembre - 20h00
vendredi 30 septembre - 20h30
l’histoire | Après plusieurs années d’étroite collaboration, le Ballet Preljocaj et le Ballet de l’Opéra de Bordeaux ont fait un pas décisif dans leur travail en commun avec une première création mondiale.
Dix danseurs et danseuses venus de chacune des formations ont partagé une approche chorégraphique autour des mythologies antiques.
Mais ce terme de « mythologie » doit être aussi entendu dans le sens que lui donnait en son temps Roland Barthes, pointant avec une finesse acerbe les rituels contemporains qui rythment nos vies, sans que nous en ayons toujours conscience.
Pour composer la musique de ce ballet de grande envergure, Angelin Preljocaj a fait appel à Thomas Bangalter, du duo Daft Punk aujourd’hui dissout.
La star planétaire de l’électro, pour son retour sur le devant de la scène, a lui aussi surpris le chorégraphe en délaissant la musique électro au profit d’une partition pour orchestre.
On se doute que ce n’est évidemment pas pour proposer des morceaux conventionnels mais faire oeuvre détonante et résolument contemporaine.

one night in antibes
samedi 1er octobre - 20h30
l’histoire | En 1971, dans Un dimanche comme les autres de John Schlesinger, il apparaissait les cheveux mi-longs, en ange séducteur à qui personne, ni les hommes ni les femmes, ne résistait.
Cinquante ans après le charme juvénile de Murray Head agit toujours sur son public. Au milieu des années 70, l’acteur a cédé le pas au chanteur grâce au succès de sa chanson Say It Ain’t So.
Cette protest song souvent perçue comme une romance folk, a fait la gloire de son auteur et interprète.
Mais c’est essentiellement en France que se concentre la carrière de Murray Head et c’est avec l’album Say It Ain’t So, sorti en 1975, qu’aujourd’hui le troubadour londonien reprend la route.
Repoussée pour cause de pandémie cette tournée, notamment marquée par un Olympia en décembre dernier, rassemble dans tout l’Hexagone plusieurs générations de fans.
Outre les morceaux de l’album, Murray Head reprend le single One Night in Bangkok, extrait de la comédie musicale Chess, hit planétaire de l’année 1984.
Mais aussi Le Sud éternel de Nino Ferrer. Une soirée nostalgique et heureuse, portée par l’énergie d’un jeune homme né en 1946.

en verve et contre tous
vendredi 14 octobre 20h30
l’histoire | À l’école de la gentillesse le candidat Stéphane Guillon est recalé. Il a eu beau se répéter en boucle « Bruno Lemaire a du charisme », « Franck Riester manque à la culture », « Xavier Bertrand va sauver la France » « Cyril Hanouna me rend intelligent », rien n’y a fait.
Après dix-huit mois de diète médiatique il est plus révolté et en colère qu’avant.
Il aurait aimé croire, lui aussi, que cet arrêt forcé aurait permis au monde de réfléchir et de repartir sur un bon pied.
Son nouveau spectacle accuse l’ironie d’une telle illusion. Sur scène il se donne une heure et demie pour faire le point et remettre les pendules à l’heure. Il compile, décortique, interroge des mois d’absurdités, de non-sens, de revirements comme rarement une société en avait produits.
Il passe en revue les déclarations de nos politiques, la situation internationale, l’obligation vaccinale, Zemmour ou L’Heure des Pros.
Il dépasse volontiers les bornes et de fait le spectacle est déconseillé aux moins de 15 ans.
Mais contre les conforts de pensée, dès lors que Bedos ou Desproges ne sont plus là, on avait bien besoin de cet aiguillon.

le retour de sidi larbi cherkaoui à anthéa
mardi 15 novembre - 20h00
mercredi 16 novembre - 20h30
l’histoire | En un peu plus de vingt ans, Sidi Larbi Cherkaoui a réalisé une cinquantaine de chorégraphies.
À la tête de la compagnie Eastman depuis 2010, il est un des talents les plus sûrs et singuliers de la danse contemporaine.
Directeur d’institutions prestigieuses, il demeure un aventurier, un expérimentateur.
Nomad, qui date de 2019 n’est pas la moins audacieuse de ses réalisations et certainement l’une des plus belles.
Onze danseurs dans un paysage de terre craquelée, un ciel infini aux nuages mobiles, le souvenir de l’eau, un rêve de pluie, une poignée de sable suffisent à dire les états du désert et le sort des vivants qui le peuplent.
Mais la véritable aventure de cet endroit n’est peutêtre pas humaine, ni même préhistorique, elle est cosmogonique.
Des figures ou des visions ponctuent le plateau désert, comme ces « corps composites », signature stylistique de Cherkaoui, ou encore ces danseurs montés sur échasses qui figurent d’incroyables dromadaires.
Une musique d’inspiration orientale, la couleur des étoffes parachèvent l’envoûtement que provoque cette pièce sauvage et délicate.

création du nouveau spectacle électrique de philippe decouflé
jeudi 8 décembre - 20h00
vendredi 9 décembre - 20h30
l’histoire | Philippe Decouflé confie lui-même que ses spectacles sont comme « des puzzles dont chaque spectateur peut assembler les pièces comme bon lui semble ».
Pour Stéréo il dit avoir pensé à Drastic Classicism de Karole Armitage pièce exemplaire du style contestataire de la chorégraphe américaine associant le mouvement du ballet à la musique punk interprétée en live.
Stéréo recherche sur le plateau la même énergie « rock » en mêlant la performance des danseurs-circassiens à un trio de musiciens : guitare, basse, batterie.
Sous la bannière de « performers » se rangent de jeunes talents venus d’horizons divers, danse classique et contemporaine, acrobatie, hip-hop, art du clown...
Tous revendiquent leur formation pluridisciplinaire, leur parcours hybride, des termes chers à Philippe Decouflé qui depuis les années 1980 s’est débarrassé des carcans en ouvrant ses chorégraphies au vent de toutes les influences artistiques.
En fusionnant musique et danse, Stéréo oscille entre le concert et le spectacle. Stéréo est avant tout une façon de tordre le nez aux stéréotypes.

un conte de noël version blanca li
jeudi 15 décembre - 20h00
vendredi 16 décembre - 20h30
l’histoire | Inusable Casse-Noisette, 130 ans pile. Le ballet de Tchaïkovski comme tous les chefs-d’oeuvre du maître russe a su se prêter à toutes sortes de métamorphoses.
Inspiré d’un conte d’Hoffmann, Casse-Noisette est l’histoire de la petite Clara qui le soir de Noël reçoit de son oncle un beau casse-noisette en forme de soldat.
Pendant la nuit l’objet en bois prend vie et devient un prince qui entraîne Clara au Royaume des Délices.
À l’origine chorégraphié par Marius Petipa, ce ballet-féerie, sous la houlette de Blanca Li, prend la forme d’une fable urbaine contemporaine où les musiques se métissent, les danses s’actualisent et où le jouet d’autrefois est désormais un robot commandé via l’iPad.
Ces transformations n’ôtent rien à l’excitation de Noël, bien au contraire. La chorégraphe maintient tous les hits de Tchaïkovski, comme la « Valse des fleurs », mais en donnant à l’oeuvre les sonorités et les couleurs d’aujourd’hui elle l’enrichit de la plus réjouissante des manières.
Après Robot, Solstice, Déesses et démones, c’est l’occasion rêvée de retrouver Blanca Li.

« un album solaire, d’un groove soul irrésistible »
vendredi 27 janvier - 20h30
l’histoire | Après des débuts tonitruants, marqués par l’inoubliable Raggamuffin, et plus d’un million d’albums vendus, la jeune chanteuse belge Selah Sue a traversé une période de doute et de dépression qui l’a éloignée de la scène et des studios d’enregistrement.
Ce n’est pas se montrer indiscret que de le dire puisqu’elle-même en a parlé publiquement et qu’aujourd’hui Persona témoigne de ses tourments.
Il ne s’agit pas d’un album de confessions mais plutôt de reconstruction par la musique.
Il en résulte des chansons douces, ouvertes, influencées par les sonorités hip-hop et soul des années 90 mais aussi pop ou jazz.
Toutes sont différentes car toutes sont censées dévoiler un pan de sa personnalité. Ainsi découvre-t-on au fil des morceaux les fragments d’un portrait : l’Amoureuse, l’Hédoniste, la Mère, la Soucieuse, etc.
Persona peut faire penser au film de Bergman à qui Selah Sue aurait pu emprunter cet autre titre : À travers le miroir, tant ses chansons se présentent comme une traversée des apparences, une connaissance de soi qui passant par les gouffres va vers la lumière.

humour à mort
vendredi 3 mars - 20h30
l’histoire | Arrivé sur France Inter en 2012, Alex Vizorek a rajeuni le public de la radio, avec entre autres « Par Jupiter ! », une émission que suivent
900 000 personnes. Au départ le jeune homme se destinait pourtant au journalisme sportif mais une année au cours Florent lui aura fait prendre une tout autre voie.
Son premier seul en scène : Alex Vizorek est une oeuvre d’art le conduira à l’Olympia en 2019. Cette année-là, il sera le maître de cérémonie des Molières, rôle qu’il endosse à nouveau en 2022.
Pour son retour au stand-up, l’humoriste n’a pas choisi la facilité en s’attaquant à un sujet ô combien délicat : la mort.
Sinistre la mort ? Pas pour « le grand Vizo » ! Qui d’autre que lui oserait convoquer Heidegger, Bruegel et Baudelaire tout en dissertant sur l’orgasme ou la reproduction des animaux ?
Il met tout ça et le reste dans son shaker et sert au public un cocktail généreux, très fort en goût qui fait monter les larmes aux yeux… mais des larmes de rire.

le retour de julien clerc : notre coeur fait boum !
mardi 7 mars - 20h00
mercredi 8 mars - 20h30
l’histoire | Mai 68, « La Cavalerie », sur des paroles d’Étienne Roda-Gil, déferle sur les ondes.
Depuis, Julien Clerc n’a cessé de chanter. En 2018, il fêtait ses 50 ans de carrière, avec près de deux cents dates en Europe et au Canada, en faisant étape sur la scène d’anthéa. Inarrêtable, il a sorti dans la foulée une compilation de ses succès chantés en duos, puis l’album Terrien en 2021, et il revient aujourd’hui avec Les Jours heureux, des reprises des plus grandes chansons des artistes qu’il admire et qui l’ont inspiré : Trenet, Montand, Brel, Bécaud, Aznavour…
Il est particulièrement émouvant de l’entendre chanter Barbara qui elle-même reprenait Julien Clerc dans les émissions de variétés des années 1970.
Pour ce concert en formation légère, on trouve aussi bien des titres récents que son répertoire de toujours.
On ne saurait imaginer un concert de Julien Clerc sans Ma préférence ou Fais-moi une place.
Si au fil des décennies il continue de chanter ces mélodies, c’est parce qu’il sait qu’elles rendent les gens heureux.

isabelle boulay, d’une rive à l’autre
mardi 14 mars - 20h00
l’histoire | Il semblerait qu’être née à Sainte-Félicité, dans l’est du Canada, ait porté bonheur à Isabelle Boulay qui depuis trente ans mène une carrière exemplaire jalonnée par une quinzaine d’albums.
Fêtée dans son pays autant que chez nous, la Québécoise a tenu, l’année de son cinquantième anniversaire, à célébrer ce qui a fait sa personnalité musicale.
Ce tour de chant est donc une invitation à voyager entre la folk-country d’Amérique et la grande chanson française, un spectacle comme une passerelle entre ses deux rives d’inspiration.
Entre la variété qu’elle affectionne et les textes réalistes, l’ouvrière de la chanson, comme elle aime à se définir, nous entraîne à travers son répertoire et les oeuvres qui lui ont fait embrasser le métier d’interprète.
De son carnet de rêves s’échapperont certains de ses grands succès Je t’oublierai, Parle-moi, Mieux qu’icibas, Tout au bout de nos peines, Ne me dis pas qu’il faut sourire, mais aussi ceux des modèles qui continuent de l’inspirer : Serge Reggiani, Michel Berger, Francis Cabrel, Léo Ferré, Serge Gainsbourg ou Luc Plamondon pour n’en citer que quelques-uns.

commediante tragediante
jeudi 13 avril - 20h00
samedi 15 avril - 20h00
l’histoire | Sans en avoir les moyens, Sir John Falstaff mène une vie de grand seigneur à l’auberge de la Jarretière.
Mais l’addition s’allonge et, pour payer ses dettes, le chevalier croit habile de séduire deux riches bourgeoises.
Il leur adresse une lettre d’amour aussi ridicule qu’enflammée mais ses victimes potentielles ne tardent pas à découvrir la supercherie et décident de se venger.
Falstaff se ridiculise en tombant dans tous les pièges que lui tendent ces femmes bien plus rusées que lui...
Après l’apothéose de la tragédie d’Otello, en 1887, Verdi veut offrir au public de la Scala son pendant comique avec Falstaff.
Mais sans doute parce que, écrit à près de 80 ans, cet opéra, le dernier du maître de Milan, est hanté par la question de la mort.
Le visage de la mort sous le masque du bouffon, c’est cette lecture que privilégie la mise en scène de Daniel Benoin.
Il déplace dans le temps et l’espace l’intrigue shakespearienne pour la rapprocher de nous et rendre plus perceptible l’idée de la finitude.

le retour du one manu show
mardi 16 mai - 20h00
mercredi 17 mai - 20h30
l’histoire | Sur l’affiche de son nouveau spectacle, il n’a vraiment pas l’air de s’en faire, au bord de la piscine, lunettes solaires, petit doigt (de pied) en l’air.
Pour Emmanuel, il posait déjà en tenue d’Adam dans le fauteuil en rotin d’Emmanuelle 4…
Manu Payet donne l’impression de traverser l’existence en chaise longue. Or il se lève avant l’aube pour être aux commandes de la tranche matinale de Virgin Radio.
Et quand il n’écrit pas son futur spectacle, il tourne. Depuis Coco en 2009 au personnage de Ri Qi Qi dans l’Astérix de Guillaume Canet, il a enchaîné pas moins de vingt films, en tant qu’acteur ou réalisateur.
Mais l’odeur des théâtres lui manquait. Avec Emmanuel, il confiait avoir retrouvé le goût de la scène. Il s’y dévoilait franchement et abordait ses souvenirs d’adolescent, la vie de couple, partageait les anecdotes sur son passé, en nous invitant à repenser à la somme des petites choses qui font nos vies.
Dans Nouveau spectacle il continue et aborde l’art difficile d’être père ou l’art plus difficile encore d’arrêter le tabac... Le genre de difficultés dont il vaut mieux se sortir par le rire.

comme à la maison
vendredi 2 juin - 20h30
samedi 3 juin - 20h30
l’histoire | Zazie dans le rétro, c’est : trente ans de carrière, dix albums studio dont sept certifiés platine et deux en or, plusieurs Victoires de la musique, un rôle envié de juré à The Voice, des engagements humanitaires et une popularité qui ne s’est jamais démentie. Âme bien née, Zazie a grandi dans un milieu mélomane.
De sa formation musicale classique, elle a gardé le souci de la perfection et la ténacité.
Pour durer il faut prendre son temps et elle a patiemment construit son parcours et posé ses jalons : de Zen en 1995 à Encore heureux en 2015, en passant par La Zizanie ou Rodéo, deux décennies de titres inspirés devenus des classiques qu’elle chante toujours sur les routes.
Car c’est sur scène, avec son public, que Zazie se sent chez elle. Elle fait partie de ceux pour qui tout s’est arrêté pendant la pandémie, l’obligeant à reculer ses projets d’album et de tournée.
Face à un monde devenu trop bruyant ou trop muselé, elle a aussi voulu prendre du recul après Essenciel en 2018. Zazie qui rêve toujours de mettre un hôtel « Rue de la Paix » est accueillie en résidence à anthéa pour nous offrir la primeur des nouvelles créations de son onzième opus et préparer son monde d’après.
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anthéa, théâtre d’Antibes |
